residence alternee will face book
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residence alternee will face book
La résidence alternée, à éviter dans les situations conflictuelles
C’est l’autre avertissement lancé par la pétition des 5 500. En cas de conflit entre les parents, il faut interdire le recours à la résidence alternée. Cette mise en garde fait bondir les collectifs de pères. « Trop facile ! », arguent-ils. Il suffit que la mère manifeste son désaccord pour que la garde lui revienne. Il s’agit là d’un débat dans le débat. Les pères qui s’estiment lésés par la justice mettent souvent en avant le “syndrome d’aliénation parentale”, selon lequel un parent (en l’occurrence la mère) manipule son enfant et l’amène à éprouver du rejet pour l’autre parent. Les experts signataires de la pétition contre la résidence alternée contestent l’existence de ce syndrome et critiquent également l’autre volet de la proposition de loi : la mise en place d’une amende civile infligée au parent qui entraverait l’exercice de l’autorité parentale de son ex-conjoint. Le sous-texte est assez évident : les mères seraient toujours de bonne foi lorsqu’elles refusent de présenter l’enfant à l’ex-conjoint pour lui permettre d’exercer son droit d’hébergement. De nombreux magistrats et avocats reconnaissent pourtant qu’il existe bien une tentation chez certaines d’entre elles de “capter” l’enfant et de détruire l’image du père. La mauvaise entente entre les parents est en tout cas avancée dans 35 % des décisions de refus d’une résidence alternée. Mais, donnée intéressante, lorsqu’il y a désaccord entre les parents, la résidence principale est moins souvent attribuée à la mère (63 % contre 71 % dans les accords amiables) et deux fois plus souvent au père (24 % contre 12 % dans les accords amiables). Les pères ne sont donc pas, à chaque fois, les grands perdants de l’affaire, contrairement à ce que les mouvements de pères laissent régulièrement entendre.
Il y a dix-huit mois, lorsque ces pères sont montés sur des grues pour réclamer un accès plus égalitaire à leurs enfants, les spécialistes ont rappelé la réalité des chiffres : seules 10 % des séparations sont conflictuelles, la plupart des hommes ne demandent pas la garde de leurs enfants, et 40 % des pensions alimentaires sont impayées. Après une séparation, la norme serait plutôt l’éloignement progressif, plus ou moins volontaire, du père, puis l’isolement et la précarisation de la mère. Face à cette situation bien réelle et alarmante, les 5 500 pétitionnaires ont néanmoins préféré combattre un risque hypothétique, celui de la systématisation de la résidence alternée pour les enfants de moins de 6 ans.
Important a lire a partir de: DE NOMBREUX MAGISTRATS etc etc
Willy Vanderreken et Joelle de la Luna ont publié dans Exclusion parentale? Plus jamais ça !.
Willy Vanderreken
27 octobre, 02:39
C’est l’autre avertissement lancé par la pétition des 5 500. En cas de conflit entre les parents, il faut interdire le recours à la résidence alternée. Cette mise en garde fait bondir les collectifs de pères. « Trop facile ! », arguent-ils. Il suffit que la mère manifeste son désaccord pour que la garde lui revienne. Il s’agit là d’un débat dans le débat. Les pères qui s’estiment lésés par la justice mettent souvent en avant le “syndrome d’aliénation parentale”, selon lequel un parent (en l’occurrence la mère) manipule son enfant et l’amène à éprouver du rejet pour l’autre parent. Les experts signataires de la pétition contre la résidence alternée contestent l’existence de ce syndrome et critiquent également l’autre volet de la proposition de loi : la mise en place d’une amende civile infligée au parent qui entraverait l’exercice de l’autorité parentale de son ex-conjoint. Le sous-texte est assez évident : les mères seraient toujours de bonne foi lorsqu’elles refusent de présenter l’enfant à l’ex-conjoint pour lui permettre d’exercer son droit d’hébergement. De nombreux magistrats et avocats reconnaissent pourtant qu’il existe bien une tentation chez certaines d’entre elles de “capter” l’enfant et de détruire l’image du père. La mauvaise entente entre les parents est en tout cas avancée dans 35 % des décisions de refus d’une résidence alternée. Mais, donnée intéressante, lorsqu’il y a désaccord entre les parents, la résidence principale est moins souvent attribuée à la mère (63 % contre 71 % dans les accords amiables) et deux fois plus souvent au père (24 % contre 12 % dans les accords amiables). Les pères ne sont donc pas, à chaque fois, les grands perdants de l’affaire, contrairement à ce que les mouvements de pères laissent régulièrement entendre.
Il y a dix-huit mois, lorsque ces pères sont montés sur des grues pour réclamer un accès plus égalitaire à leurs enfants, les spécialistes ont rappelé la réalité des chiffres : seules 10 % des séparations sont conflictuelles, la plupart des hommes ne demandent pas la garde de leurs enfants, et 40 % des pensions alimentaires sont impayées. Après une séparation, la norme serait plutôt l’éloignement progressif, plus ou moins volontaire, du père, puis l’isolement et la précarisation de la mère. Face à cette situation bien réelle et alarmante, les 5 500 pétitionnaires ont néanmoins préféré combattre un risque hypothétique, celui de la systématisation de la résidence alternée pour les enfants de moins de 6 ans.
Important a lire a partir de: DE NOMBREUX MAGISTRATS etc etc
Willy Vanderreken et Joelle de la Luna ont publié dans Exclusion parentale? Plus jamais ça !.
Willy Vanderreken
27 octobre, 02:39
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